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Pollution intérieure

Les éco-gestes à adopter chez soi

Les éco-gestes à adopter chez soi

Les éco-gestes du quotidien :

1- L’aération

L’aération est le meilleur remède à la pollution intérieure. On recommande d’aérer 10 à 15 minutes par jour, plutôt le matin ou le soir si l’air est pollué à l’extérieur.

Egalement, pensez bien à nettoyer vos aérations tous les deux mois.

2- Maîtrisez vos achats

  • Pensez aux étiquettes

Lorsqu’elles existent, notamment sur les produits de bricolage, achetez des produits étiquetés A+.

  • Préférez les aspirateurs HEPA, qui filtrent l’air, aux aspirateurs classiques ou au balai.

3- Mise à l’écart des nouveaux matériaux

Lorsque les éléments (meubles, peintures) sont neufs, ils sont d’autant plus polluants.[2]

Que vous ayez peint ou installé un nouveau meuble : laissez aérer au moins 3 jours avant de vous réinstaller dans la pièce, ou de réintégrer votre meuble. [3]

Pour les meubles, mieux vaut tout de même préférer des meubles en bois massifs ou en verre aux meubles en bois collés.

4- Fabriquer ses produits ménager

Pour entièrement maîtriser la composition de ses détergents, la seule solution est de les fabriquer soi même.

Must have

Tout d’abord la liste des indispensables pour un ménage écologique :

  • Vinaigre blanc : Adoucissant, désodorisant, détartre, désinfecte

Avec le vinaigre blanc on peut :

  • Nettoyer le micro-onde (faire chauffer un bol avec du vinaigre puis passer l’éponge)
  • Nettoyer les robinets (retirer le calcaire)
  • Liquide de rinçage lave-vaisselle
  • Adoucissant pour le linge
  • Nettoyer les semelles de chaussures pour rendre l’adhérence de la semelle

 

  • Collant/bas : robinetterie en inox pour retirer les traces de calcaire sans produit (sans eau, sans rien)
  • Cristaux de soude (nettoyant et dégraissant)
  • Acide citrique (anti calcaire)
  • Bicarbonate (neutraliser les odeurs et désinfecte)
  • Savon de Marseille
  • Pommes de terre : Nettoyer le sol grâce à l’amidon contenu dans l’eau de cuisson des pommes de terres sans germes mais non pelées.[4]
Les recettes

Il est rassurant de savoir ce que l’on fait entrer dans nos maisons. Pour cela, voici quelques recettes utiles et écologiques :

Désinfectant multiusages : (vaporiser et pas besoin de rincer)

  • 1 cs de bicarbonate de soude
  • 1/3 vinaigre blanc
  • 2/3 d’eau
  • 1 à 3 gouttes d’HE (eucalyptus par exemple).

Attention, l’utilisation des Huiles Essentielles (HE) n’est pas bénigne, elles peuvent être irritantes et sont notamment inutilisables en présence de femme enceinte ou d’enfant en bas âge. Assurez vous également qu’il n’y a pas d’allergie dans la famille.

L’utilisation d’huiles essentielles (HE) est facultative, elles sont utilisées pour donner une meilleure odeur au produit final.

  • Mélanger le tout et secouer doucement.

Surfaces/meubles en bois :

  • 5 cs d’huile d’olive (nourrit)
  • 5cs jus de citron (dégraisse)
  • 1 à 3 gouttes d’HE (facultatif, attention aux précautions d’utilisation des HE)
  • Mélanger[5]
  • Appliquer avec un chiffon microfibre.

Poudre lave vaisselle (5min, prix divisé par 3/4)

  • Copeaux savon rappé
  • Citron
  • Sel

[6]


SOURCES:

[2] https://www.youtube.com/watch?v=Kj7_FaiEx0k&list=WL&index=9&t=13s

[3]  https://www.youtube.com/watch?v=kzdI1hLtGOg&list=WL&index=10

[4] On n’est plus des pigeons – Contre le gaspillage, les remèdes de Grand-Mère : https://www.youtube.com/watch?v=1Rz_gJwdsjE&list=PLH6q7x8uHnrDrBmtU3eD1aifYDsww1_lC&index=11

[5] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

[6] https://www.youtube.com/watch?v=qSgJ9NkhRXQ&t=2s&list=WL&index=7

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A qui donner le pouvoir ?

L’information n’est pas faite pour paniquer mais pour agir en connaissance de cause et pour agir bien.

Tout l’intérêt d’identifier les polluants est d’essayer de s’en passer.

Voyons quelles options s’offrent à nous :

J’ai vu des produits écolos en magasin, ça doit être bien !

  • Les produits vendus en magasins spécialisés « écologiques » (ex : biocoop, bio c bon…) évitent le methylisothiazolinone et d’autres produits chimiques.
  • Cependant les produits estampillés « vert » vendus en grandes surfaces, notamment les marques de distributeurs, contiennent souvent le « METHYLISOTHIAZOLINONE », un conservateur chimique dangereux, qui peut faire d’importants dégâts, notamment eczéma et importantes irritations.[1]

Au sujet des produits ménagers revendiquant un aspect écologique, le magazine « que choisir » a démontré, par test, que cela ne signifie rien sur les émissions du produit au final. Un produit qui ne revendique rien a une excellente note sur leur test, alors qu’un produit dit écologique pollue plus. Sans étiquetage, il est impossible de savoir. [2]

Alors justement, l’étiquetage ?

  • Une étiquette « émission de substances volatiles dans l’air intérieur » est disponible sur les produits de bricolage.

Un test de l’air est effectué sur 28 jours, sur 10 composés organiques volatils. L’étiquetage ne met donc pas en évidence les impacts à court terme (les premiers jours où le produit relargue le plus).

Si l’un des composants est classé B et les autres A+ par exemple, le produit sera classé B.

Il n’y a pas d’interdiction de mise sur le marché, les produits notés C sont donc parfois disponibles en magasin. Les produits émettent, même s’ils sont classé A. Cependant il est préférable de choisir les produits notés A+.

A l’origine l’étiquetage devait être plus ambitieux (avec l’étude de 165 COV) mais le ministère de l’écologie a opté pour 10 COV. L’objet du texte n’était pas de garantir un aspect sain du produit, mais une information sur le niveau de pollution du produit.

Certains industriels plaident pour une « petite étiquette discrète et facilement dissimulable », c’est notamment le cas de l’AIMCC (l’Association Française des Industries de produits de Construction), qui représente 7000 entreprises (fabricant de bois, isolant, plastique).

Depuis 2012, les fabricants de meubles et peintures doivent indiquer une note en fonction de la teneur en polluant de leurs produits.[3]

  • Aucune obligation d’étiquetage sur les produits ménagers (nettoyant pour sol, vitre, vaisselle, lessive…). Aucune obligation de fournir le détail de la composition des produits qui, souvent, n’est pas donnée. La seule obligation sur ces produits ménagers est d’afficher le pourcentage des grandes familles de composants.

Le ministère de l’écologie envisage un étiquetage des produits ménagers.

  • De la même façon, d’autres produits comme les parfums d’intérieur ou les désodorisants n’ont pas d’obligation d’étiquetage. Leurs effets sont ainsi facilement cachés aux consommateurs.

En revanche, sur plusieurs produits (bougies notamment) apparaît la mention « utiliser seulement dans des zones bien ventilées ».[4]

Oui mais nous en sommes en Europe, des normes protègent les consommateurs ?

  • Les normes européennes : Oui, mais non ! Certaines normes européennes expliquent comment tester les émissions (notamment des meubles agglomérés et produits d’entretien) mais il n’y a pas d’obligation de tester ces matériaux en France, ni d’obligation de transparence (sur la composition et les émissions notamment) auprès du consommateur.[5]
  • Réglementation REACH en Europe consiste à interdire certaines substances. Sur plus de 100 000 produits chimiques dans l’environnement, 3000 font l’objet d’une surveillance accrue.

Alors il existe bien des labels de confiance

L’arbre vert, écolabel européen, interdit formellement les polluants chimiques, formaldéhyde et amonium quaternaire. Les COV sont autorisés à 10%. Ce label ne garantit pas l’absence de polluant mais le limite.[7]

J’ai entendu parler de plantes dépolluantes !

En effet, certaines plantes (notamment l’alocasia, l’anthurium) ont des racines productrices de bactéries qui captent les molécules toxiques présentes dans l’air, les dégradent et les transforment pour que la plante puisse s’en nourrir.

Certaines plantes ont des propriétés de fixation de la poussière, régulation du taux d’humidité… donc elles restent intéressantes mais pour être efficaces, elles devraient être partout dans la pièce.

En laboratoire, sous cloche, les plantes montrent leur pouvoir dépolluant, mais en condition réelle dans nos intérieurs, les résultats sont bien différents et il n’y a pas d’efficacité.

Pour la pollution intérieure l’aération vaut mieux que tout.

Il existe des produits pour dépolluer, mais ils manquent visiblement un peu de validations scientifiques. [10]


SOURCES:

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Rcjjt5pW7Gw&t=554s&index=22&list=WL

[2] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic – Elisabeth chesnais

[3] https://www.youtube.com/watch?v=Kj7_FaiEx0k&list=WL&index=9&t=13s

[4] https://www.youtube.com/watch?v=qSgJ9NkhRXQ&t=2s&list=WL&index=7

[5] https://www.youtube.com/watch?v=p8yV0-qrmG8&index=17&list=WL

[6] https://www.youtube.com/watch?v=p8yV0-qrmG8&index=17&list=WL

[7] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

[8] https://www.youtube.com/watch?v=qSgJ9NkhRXQ&t=2s&list=WL&index=7

[9] https://www.youtube.com/watch?v=4JowL4SAy5Y&pbjreload=10

[10]  https://www.youtube.com/watch?v=kzdI1hLtGOg&list=WL&index=10

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Nous passons en moyenne 50% de notre temps chez nous et 30% au travail, nous respirons donc en majorité l’air intérieur…. Qui est en moyenne 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Les sources de pollution intérieure sont nombreuses.


Les allergies respiratoires ont explosé et menacent 20 à 25% de la population. La fréquence de ces allergies respiratoires a doublé depuis 20 ans.


La recherche sur les mélanges de produits (dans l’air, dans l’eau) est encore naissante, cependant on sait que l’utilisation de plusieurs détergents est bien plus nocive que la simple addition des polluants qu’ils émettent : le mélange ou effet cocktail, les substances réagissent entre elles. Parmi les produits qui seraient formés de ces réactions, on retrouve notamment le formaldéhyde, qui est à la fois un composé émis directement par les produits d’entretien et un « sous-produit réactionnel » issu de la réaction entre différentes substances émises dans le lieu (produit ménager, revêtement de sol, mobilier…).[1]

Savez-vous que nous connaissons des pics de pollution intérieure ?

Pics de pollution dans ma maison :

  • A l’utilisation et une heure après (pour encens, bougies…)
  • Humidité extérieure (problèmes d’infiltration) et intérieure (séchage du linge, douche, nous même rejetons de l’humidité)
  • Aérer surtout après le bain, quand on cuisine, pendant le ménage.
  • Ne pas accumuler les tissus, tapis, coussins, … pour éviter l’accumulation d’acariens.[2]

Au bureau

Il existe un terme regroupant les irritations dues à la pollution de l’air intérieur au bureau : le « sick building syndrome« .

Il se manifeste par : irritation des yeux, nez, gorge, maux de tête, fatigue, malaise, sifflement, souffle court, symptômes cutanés (rougeur, sécheresse), troubles visuels, nausées.

Dans les bureaux, le nettoyage du filtre ne suffit pas, il faut nettoyer le maximum, dégraisser, nettoyer les batteries notamment, partout où les bactéries peuvent se nicher. Les filtres doivent être nettoyés et changés régulièrement, les conduits d’aération doivent également être entretenus et nettoyés.

Il en va de même pour les voitures ! [3]


Selon une étude réalisée par l’ANSES en 2014, la pollution intérieure serait responsable en France de 20 000 morts [4] prématurées par an, et plus de 30 000 cas de maladies. Ce qui coûte 19 milliards d’euros par an. [5]

Le plan national santé environnement a considéré que 7 à 20% des cancers pouvaient être liés aux facteurs environnementaux de différents types.


Apprenez-en plus sur les composés organiques volatils.

A qui donner le pouvoir ?

Maintenant que nous savons qu’à peu près tout ce qui nous entoure est potentiellement dangereux…😱😱

On trompe son cerveau en souriant, on respire, et on continue la lecture :).

Tout l’intérêt d’identifier les sources de problèmes est de pouvoir les combattre💪. Voici quelques pistes de réflexion :

  • J’ai vu des produits écolos en magasins, ça doit être bien !
  • Utiliser l’étiquetage pour s’orienter ?
  • En Europe, des normes protègent les consommateurs n’est-ce pas?
  • Alors il existe bien des labels de confiance
  • J’ai entendu parler de plantes dépolluantes !
Découvrez l’étude de ces pistes de réflexion

Alors que faire ?

Il existe bien des alternatives, notamment en magasins spécialisés, de produits à base végétale. Egalement les marques se diversifient et proposent des alternatives plus écologiques.

Alors pour être dans un environnement sain chez soi, il faut apprendre à réaliser des éco-gestes pour un intérieur sain :

  • Penser à l’aération
  • Maitriser ses achats
  • Mettre à l’écart des nouveaux matériaux
  • Fabriquer ses produits ménagers
  • Découvrez les recettes faciles pour un entretien sain

SOURCES:

[1] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

[2] https://www.youtube.com/watch?v=PJkpLKPHl80

[3] https://www.youtube.com/watch?v=wE-ZwS13JWI

[4] https://www.youtube.com/watch?v=CVrhMYHV6tk

[5] https://www.youtube.com/watch?v=qSgJ9NkhRXQ&t=2s&list=WL&index=7

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Nous l’avons vu, les sources de pollution intérieure sont nombreuses.

Cependant, un facteur n’est pas obligatoirement très dangereux, en revanche un cumul de facteurs (très fréquent dans nos maisons) cumule les risques et c’est la multiplicité d’expositions faibles à ces produits qui créé des épisodes de pollution aiguë dans nos maisons.

L’utilisation de plusieurs détergents est bien plus nocive que la simple addition des polluants qu’ils émettent : le mélange ou effet cocktail, les substances réagissent entre elles. Parmi les produits qui seraient formés de ces réaction, on retrouve notamment le formaldéhyde, qui est à la fois un composé émis directement par les produits d’entretien et un « sous-produit réactionnel » issus de la réaction entre différentes substances émises dans le lieu (produit ménager, revêtement de sol, mobilier…).[1]

La recherche sur les mélanges de produits (dans l’air, dans l’eau) est naissante. Certaines substances sont « bénignes » prises séparément et peuvent avoir de forts impacts ensemble. L’étude est complexe car les résultats dépendent aussi de la réalité de l’exposition. On sait encore assez mal l’impact de la combinaison des éléments chimiques. On connait déjà certaines combinaisons dangereuses notamment tabac et radon, allergène et polluants chimiques.

On commercialise et utilise parfois des produits que l’on connait encore mal. [2]

Une étude grandeur nature a été réalisée dans une maison pendant 3 ans, durant lesquels ont été prises des mesures d’émissions de polluants après nettoyage. La conclusion est sans appel, les produits d’entretien contribuent à augmenter la pollution d’air intérieur, avec des concentrations 2 à 3 fois plus élevé après nettoyage. Les chercheurs ont retrouvé 30 Composés Organiques Volatils émis par les produits ménagers et parmi eux : le formaldéhyde présent dans 91% des produits testés.


SOURCES:

[1] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

[2] https://www.youtube.com/watch?v=p8yV0-qrmG8&index=17&list=WL

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Le sujet de la pollution intérieure peut être un peu anxiogène, mais n’oublions pas que l’intérêt de savoir est d’agir, et d’agir bien ! Alors commençons :

Qui est en moyenne 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Les sources de pollution intérieure sont nombreuses, en voici quelques-unes :

  • Les appareils de combustion, notamment pour la production d’eau chaude, de chauffage ou la cuisson des aliments, peuvent produire et émettre des substances toxiques et provoquer des intoxications (particulièrement le monoxyde de carbone).

Il faut faire réviser régulièrement tous les appareils à combustion et ne pas les utiliser plus d’une heure de suite sans aérer.

  • Ventilation, climatisation : la mauvaise hygiène de ces appareils peut avoir des impacts sur la santé.
  • Le trafic routier (pour les logements proches de grands axes)
  • Les matériaux de construction, les matériaux qui entre dans la composition de nos meubles, jouets, éléments de décoration (notamment feutres, matières plastiques (bisphénol A, phtalate qui sont des perturbateurs endocriniens)).

Les meubles en bois compressés/bois collés par exemple rejettent du formaldéhyde : polluant très héritant et cancérigène, et considéré comme un allergène.

Lorsque c’est possible, préférez des meubles en bois brut.

  • Les produits de bricolage, notamment les peintures, vernis, colles des meubles ou parquets, traitements du bois, émettent plusieurs jours voire semaines.

ZOOM sur les peintures :

Peinture à l’huile (phase solvant) = 40-50% de solvant qui sont souvent des hydrocarbures. Il faut donc privilégier des peintures à l’eau (phase aqueuse), ou les peintures minérales (plus faiblement émissif).

Les peintures qui sèchent rapidement, sèchent vite en surface (pour appliquer une autre couche) mais à 3 jours la peinture durcit et tout s’évapore, le pic d’émission est donc à 3 jours après la pause.[1]

Les peintures relarguent notamment du benzène dont les vapeurs sont associés à la leucémie.


  • Les produits ménagers, de nettoyage. On retrouve notamment de l’ammonium quaternaire dans un certain nombre de produit de nettoyage (détergent, nettoyant…) qui a un impact important sur les asthmatiques. [2]
  • Produits anticalcaire « conventionnel » : nocif pour la santé

De nombreux produits ménager et de bricolage (notamment l’acétone ou le white spirit) émettent en permanence des COV (pendant l’utilisation et lorsqu’ils sont stockés)

  • Le tabagisme: la fumée de tabac environnemental, ou tabagisme passif, c’est 4000 substances chimiques cancérogènes et toxiques.
  • Cosmétiques et produits d’hygiène (déodorants (aérosol= particules fines), parfums, lotions)
  • Produits d’intérieur (désodorisants d’atmosphère, encens, bougies parfumés, vaporisateurs, parfum d’intérieur, prises anti-moustique, spray assainissant…). La combustion des bougies ou encens par exemple dégage du monoxyde de carbone

Même certains produits achetés en pharmacie sont concernés.

  • Les poêles antiadhésives téflon émettent, à 230° un gaz toxique.

Celles en céramique ne polluent pas.

De nombreux allergènes irritent les voies respiratoires

  • Pollens allergisants : Les grains de pollen sont altérés par la pollution et deviennent plus agressifs pour nos voies respiratoires.
  • Acariens: Contre les acariens, mieux vaut ne pas faire son lit et le laisser ouvert. Il est également préférable d’acheter des houses anti-acariens lavables plutôt que des matelas plein de produits chimiques.
  • Animaux domestiques
  • Moisissures dont les spores sont dangereux car dégagent des Mycotoxines qui sont des enzymes qui viennent attaquer les voies respiratoires à court terme et long terme on attrape plus facilement des rhumes, allergies,… parfois el champignon peut même s’installer dans les poumons. [3]

Les allergies respiratoires ont explosé et menacent 20 à 25% de la population. La fréquence de ces allergies respiratoires a doublé depuis 20 ans (rhinite, conjonctivite, urticaire, eczema…). Et l’Asthme![4]

Certains de nos équipements sont des pièges à polluant particulaire (poussières, acariens, moississure,…), notamment la moquette au sol ou les canapés en tissus.


SOURCES:

[1]  https://www.youtube.com/watch?v=kzdI1hLtGOg&list=WL&index=10

[2] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

[3] https://www.youtube.com/watch?v=ToVC0l8nQos

[4] https://www.youtube.com/watch?v=p8yV0-qrmG8&index=17&list=WL

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COV : composés organiques volatils (dont le plus dangereux est le formaldéhyde, notamment présent dans les colles présents dans panneaux de bois, tapis, mousses synthétiques)[1]

Formaldéhyde est le plus important/impactant des COV, mais il en existe d’autres.

Le formaldéhyde est un conservateur, durcisseur, liant, c’est un bon outil pour les industriels et on le retrouve dans plusieurs éléments de nos intérieurs comme les tissus du canapé, colle bois aggloméré, peinture.

Pourtant le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) classe le formaldéhyde comme cancérogène certain depuis 2004, s’appuyant sur une centaine d’études dont les observations montrent l’augmentation du cancer du rhino-pharynx chez les personnes exposées comme les travailleurs de l’industrie chimique, qui travaillent au contact du produit.

En 2004,2005 et 2006, trois études (signées par le même médecin et financées par l’industrie chimique, dont « le conseil du formaldéhyde ») vont à l’encontre de l’étude du CIRC et concluent que la responsabilité du formaldéhyde dans le déclenchement des cancers n’est pas prouvé.

En 2009, une nouvelle étude du CIRC met en évidence l’augmentation du risque de leucémie chez les personnes exposées au formaldéhyde[2]

Le benzène est également un cancérogène certain pour l’homme, le taux est le plus important dans les cuisines, où l’on stocke les produits (qui émettent même lorsqu’ils sont rangés).


SOURCES:

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Kj7_FaiEx0k&list=WL&index=9&t=13s

[2] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

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