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Pollution intérieure, vers qui se tourner?

A qui donner le pouvoir ?

L’information n’est pas faite pour paniquer mais pour agir en connaissance de cause et pour agir bien.

Tout l’intérêt d’identifier les polluants est d’essayer de s’en passer.

Voyons quelles options s’offrent à nous :

J’ai vu des produits écolos en magasin, ça doit être bien !

  • Les produits vendus en magasins spécialisés « écologiques » (ex : biocoop, bio c bon…) évitent le methylisothiazolinone et d’autres produits chimiques.
  • Cependant les produits estampillés « vert » vendus en grandes surfaces, notamment les marques de distributeurs, contiennent souvent le « METHYLISOTHIAZOLINONE », un conservateur chimique dangereux, qui peut faire d’importants dégâts, notamment eczéma et importantes irritations.[1]

Au sujet des produits ménagers revendiquant un aspect écologique, le magazine « que choisir » a démontré, par test, que cela ne signifie rien sur les émissions du produit au final. Un produit qui ne revendique rien a une excellente note sur leur test, alors qu’un produit dit écologique pollue plus. Sans étiquetage, il est impossible de savoir. [2]

Alors justement, l’étiquetage ?

  • Une étiquette « émission de substances volatiles dans l’air intérieur » est disponible sur les produits de bricolage.

Un test de l’air est effectué sur 28 jours, sur 10 composés organiques volatils. L’étiquetage ne met donc pas en évidence les impacts à court terme (les premiers jours où le produit relargue le plus).

Si l’un des composants est classé B et les autres A+ par exemple, le produit sera classé B.

Il n’y a pas d’interdiction de mise sur le marché, les produits notés C sont donc parfois disponibles en magasin. Les produits émettent, même s’ils sont classé A. Cependant il est préférable de choisir les produits notés A+.

A l’origine l’étiquetage devait être plus ambitieux (avec l’étude de 165 COV) mais le ministère de l’écologie a opté pour 10 COV. L’objet du texte n’était pas de garantir un aspect sain du produit, mais une information sur le niveau de pollution du produit.

Certains industriels plaident pour une « petite étiquette discrète et facilement dissimulable », c’est notamment le cas de l’AIMCC (l’Association Française des Industries de produits de Construction), qui représente 7000 entreprises (fabricant de bois, isolant, plastique).

Depuis 2012, les fabricants de meubles et peintures doivent indiquer une note en fonction de la teneur en polluant de leurs produits.[3]

  • Aucune obligation d’étiquetage sur les produits ménagers (nettoyant pour sol, vitre, vaisselle, lessive…). Aucune obligation de fournir le détail de la composition des produits qui, souvent, n’est pas donnée. La seule obligation sur ces produits ménagers est d’afficher le pourcentage des grandes familles de composants.

Le ministère de l’écologie envisage un étiquetage des produits ménagers.

  • De la même façon, d’autres produits comme les parfums d’intérieur ou les désodorisants n’ont pas d’obligation d’étiquetage. Leurs effets sont ainsi facilement cachés aux consommateurs.

En revanche, sur plusieurs produits (bougies notamment) apparaît la mention « utiliser seulement dans des zones bien ventilées ».[4]

Oui mais nous en sommes en Europe, des normes protègent les consommateurs ?

  • Les normes européennes : Oui, mais non ! Certaines normes européennes expliquent comment tester les émissions (notamment des meubles agglomérés et produits d’entretien) mais il n’y a pas d’obligation de tester ces matériaux en France, ni d’obligation de transparence (sur la composition et les émissions notamment) auprès du consommateur.[5]
  • Réglementation REACH en Europe consiste à interdire certaines substances. Sur plus de 100 000 produits chimiques dans l’environnement, 3000 font l’objet d’une surveillance accrue.

Alors il existe bien des labels de confiance

L’arbre vert, écolabel européen, interdit formellement les polluants chimiques, formaldéhyde et amonium quaternaire. Les COV sont autorisés à 10%. Ce label ne garantit pas l’absence de polluant mais le limite.[7]

J’ai entendu parler de plantes dépolluantes !

En effet, certaines plantes (notamment l’alocasia, l’anthurium) ont des racines productrices de bactéries qui captent les molécules toxiques présentes dans l’air, les dégradent et les transforment pour que la plante puisse s’en nourrir.

Certaines plantes ont des propriétés de fixation de la poussière, régulation du taux d’humidité… donc elles restent intéressantes mais pour être efficaces, elles devraient être partout dans la pièce.

En laboratoire, sous cloche, les plantes montrent leur pouvoir dépolluant, mais en condition réelle dans nos intérieurs, les résultats sont bien différents et il n’y a pas d’efficacité.

Pour la pollution intérieure l’aération vaut mieux que tout.

Il existe des produits pour dépolluer, mais ils manquent visiblement un peu de validations scientifiques. [10]


SOURCES:

[1] https://www.youtube.com/watch?v=Rcjjt5pW7Gw&t=554s&index=22&list=WL

[2] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic – Elisabeth chesnais

[3] https://www.youtube.com/watch?v=Kj7_FaiEx0k&list=WL&index=9&t=13s

[4] https://www.youtube.com/watch?v=qSgJ9NkhRXQ&t=2s&list=WL&index=7

[5] https://www.youtube.com/watch?v=p8yV0-qrmG8&index=17&list=WL

[6] https://www.youtube.com/watch?v=p8yV0-qrmG8&index=17&list=WL

[7] https://www.youtube.com/watch?v=3WNcS2robic

[8] https://www.youtube.com/watch?v=qSgJ9NkhRXQ&t=2s&list=WL&index=7

[9] https://www.youtube.com/watch?v=4JowL4SAy5Y&pbjreload=10

[10]  https://www.youtube.com/watch?v=kzdI1hLtGOg&list=WL&index=10

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